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Banzaï
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Le cancre
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Le CANCRE
( de John Banzaï )
Le cancre répond présent un air absent à l’appel
Top fier pour plaider innocent…des rimes et des crimes à la pelle
De chahut en chahut et de bahut en bahut
Prétendant être à la recherche du bon prof qu’il n’a pas eu
Le regard du maître scrute fouille ça grouille de bonnes bouilles
Il a pourtant un fâcheux penchant pour celui qui gribouille
Et baille au corneille…le malade de l’imaginaire
Celui dont le jeu favori est de jouer sur les nerfs
Pensant n’avoir aucune lacune, il les accumule
Et dans ses mains moites il dissimule sa tête de mule
Blotti contre le radiateur du fond d ’la salle
Le cancre est désigné par le crissement de la craie sur le tableau sale
Il dit oui avec la tête, et il fait non avec le cœur
Il ne connaît pas la leçon à réciter au professeur
Pas même moyen d ’se rappeler du premier vers
Du satané poème : « le Cancre » de Jacques Prévert
Entre l ’clan des fayots et celui des cancres
J’préfère celui dont le maillot est couvert de taches d’encre
Le cancre disciple indiscipliné perdu dans ses songes
N’abandonne jamais, ce sont ses profs qui jettent l’éponge
Dans l ’vent…fervent collectionneur d’heures de colle
Il passe moins d ’temps chez lui qu’il n’en passe à l’école
En examen s’il a les mains moites l’antisèche s’efface
Donc en cas d ’pépin il reste à côté du premier d ’la classe
Hélas…sujet bateau le cancre lève l’encre et quitte la rive
Pour rêver dans l ’creux d ’sa copie blanche pleine de salive
Il est gonflé, cesse de ronfler quand l ’prof s’approche
J’AI RIEN FAIT M ’sieuR… « c ’est justement c ’qu’on vous reproche »
Et pour défier ceux qui l ’traitent de cancre depuis des lustres
Il s’est juré de devenir un jour un cancre illustre
Entre l ’clan des fayots et celui des cancres
J’préfère celui dont le maillot est couvert de taches d’encre
Le bac , la fac en hammak , les cafés au goût fécal
Reflètent mes idées noirs, ça n’a jamais été mon régal
Etudes rudes, étudiants bourrés d’amphets en amphi
L’infini curriculum vitaminé devient un vrai défi
Si Racine Boileau de la Fontaine à sa santé
Mais les fantômes des vieux siècles vont-ils encore longtemps nous hanter
Enfant j’étais un cancre cool, aujourd’hui je fais couler l ’encre
Notez le zéro devenu héros pour l’heure de l’apéro
La Sorbonne j’en sors bon, des études de litres et ratures
J’révise ma thèse sur la tise pour être bourré d ’courbatures
Et si j ’connais toujours pas l ’poème de Jacques Prévert
Sachez qu’aujourd’hui le Cancre récite ses propres vers
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Correspondance
03:22
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CORRESPONDANCE
( par John Banzaï)
J’lai rencontrée à Rome, elle habitait Place D’Italie
Nos lignes de vies se sont croisées dans un wagon sans lits
On m ’réclame mon ticket, j’en avais un avec la contrôleuse
J’pensais la poinçonner, ou lui faire le coup du tourniquet, en moins d’deuz…
Que fais une si belle fille …dans une si Belle Ville ?
J’Place des Clichy..inspiré par quelques Wagram de Malsherbes
Où Cour-celle qui passe de Blanche à Terne ?
JauraiS ….pas dû franchir la bouche de Métro en ces termes
Qu’est-ce qu’on attend sur le quai ?
Elle s’égare dans ces couloires ..J’lui dit Gare de L’Est-poir
Lui offre un bouquet d’Lilas.. acheté chez ROSE-SVELT
lui propose un changement, sortir de son train train
Sans passer devant la Chapelle en cherchant la Convention, enfin
Défense de lui tirer l’Alarme de l’œil,
Si ta voiture est à plat oublie pas qu’j’ Porte Montreuil
C’est-un – Supplice, Fille –du –Calvaire,c’est rude, viens qu’on dé-Rivoli
C’est Simplon …retire les Maillots qu’on Porte
Pas-laid, Royal ! Ma langue Fourche-ra dans tes Champs Enlisés
Si on s’Abesse à…(chut)…mieux Voltaire
Bonne Nouvelle…on passe dans un tunnel, déMabillons nous …3.4.0 éteins la Laumière
Qu’est-ce qu’on attend sur le quai ?
T’entends l’ gâteux tentant son Commerce avec des chansons d’antan
(Chaussée d’Antin)
C’est l’écho ou quoi ?
J’doute que son répertoire passe Duroc ….O pera
Heure de pointe…J’ Père La chaise sur laquelle j’étais assis
J’ai tout mon Temple…mais j’ sais qu’j’ la récupèrerai Passy…
J’lance pas d’ Vanneau passagers…Marcel Sembat les noix
A Jules joffrin poème, une Bir hakeim, pendant que Marx Dormoy
Elle reste Là… Muette, ça fait du bien, y’en a qui savent Pasteur,
Guy s’Moquet, ça la fait Marais, ça Concorde, il est l’heure…
De s’promettre des Correspondances Anvers, elle m’traite de Gambetta…
J’ai dit : Bercy beaucoup, j’ai pris mes Gambetta mon cou…
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G+2
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J’ai plus de souvenirs que si j’avais 2000 ans
(par john Banzaï )
Les secondes, les minutes, les heures, les jours les semaines, les mois,
Les années, les décennies, les siècles, et moi…
J’tourne, et retourne la poussière à la cendre,
Sombre entreprise que l’humanité cherche à comprendre…
Cherches pas ! Dans l’horizon auquel on invente des lois artificielles
L’étoile de la tolérance gravite autour de moi, ciel
La peau trouée de drapeaux blasphémant mon nom
Sous un soleil électrique, les mourants prient pour le pardon !
Du beau temps, des tombeaux, d brouillard, des brouillons
Tourbillon de devinettes auxquels personne ne répond !
Si j’ me souviens bien, l’homme à dû oublier son passé
Sa mémoire semble se refléter dans un miroir brisé
Un kaléidoscope, une mosaïque aux 2000 éclats,
L’heure tourne, le temps est linéaire et on en est à
l’an 2000 et ma rotation me consume…
La nuit, le soleil projette ma silhouette sur la Lune.
J’ai plus de souvenirs que si j’avais 2000 ans
Evolution…revolution … dépôt de Bilan
Mes souvenirs défilent vite, vitesse de croisière :
100 000 km/heure pour 2000 tours autour de l’astre solaire
3650 fois par heure, la seconde chuchote :
« Souviens toi qu’chaque instant est unique » le temps radote
J’ai pris un coup d’vieux, le front dégarni, la salive acide
Désorienté dans l’espace, splendide astéroïde
Le cou coupé, un cœur de pierre, une vrai fausse commune
La nuit le soleil projette ma silhouette sur la lune….
J’ai plus de souvenirs que si j’avais 2000 ans
De quoi j’me souviens ? Des questions que s’pose chacun…
D’où venons nous, où allons nous ? Nul n’en saura jamais rien !
J’ai vu tant de choses que vous humains ne pourriez croire
Toutes les pages de l’histoire gravées dans ma mémoire.
Des chants d’amour aux champs d’batailles ! Inouïe !
Ces moments se perdront dans l’oubli, comme les larmes dans la pluie.
Qui suis-je ? Une sphère, la Terre mère, sans amertume
La nuit, le soleil projette ma silhouette sur la Lune.
J’ai plus de souvenirs que si j’avais 2000 ans
Évolution, Révolution, dépôt d’bilan…
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5. |
Une bombe dans ma rue
02:58
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Zami
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ZAMI
( John Banzaï)
Si les amis de mes amis sont mes amis
Alors les ennemis de mes ennemis sont mes amis aussi
Banni les manies cannibales, fausse leur compagnie
Bénie soit l’alchimie ou tes amis sont mes amis
Si les amis de mes amis sont mes amis
Alors les ennemis de mes ennemis sont mes amis aussi
J’ai pas envie d’ passer ma vie à m ’méfier de ceux que j ’côtoie
J’préfère les traiter en frère au risque d’être déçu et toi
Tu dis qu’ t’es plus mon ami, c’est qu’ tu l’as jamais été
J’me suis trompé sur ton compte, dure de savoir sur qui compter
Un seul parmi la multitude et la glace est rompue
Pour le plus fidèle des miroirs, les compliments sont superflus
Tu met du temps à l’ trouver, et tu peux l’ perdre demain
Sachant que vivre sans ami c’est mourir sans témoin
Cherches pas d’ami sans défaut, tu risque de jamais l ’trouver
Reconnaît juste les vrai des faux qu’est-ce que tu cherches à prouver ?
T’as tellement d’amis qu ’t’en as pas un seul, elle est bonne !
Quand t’es l’ami d ’tout l ’monde c’est qu ’t’es l’ami d’ personne
Si les amis de mes amis sont mes amis
Alors les ennemis de mes ennemis sont mes amis aussi
L’ami c’est celui qui reste quand tous les autres sortent
Celui qui rentre chez toi sans frapper à ta porte
Tu l’ rencontreras pas dans la prospérité
Et tes ennemis ne s ’dissimuleront pas dans l’adversité
Le meilleur moyen d’en avoir un ami
C’est d’en être un et de l ’ suivre, même dans l ’pétrin à vie
C’est celui qui donne sa parole sans jamais la reprendre
Celui qui sait quand ça va mal et toujours prêt à t’entendre
Celui qui dit du bien d’ toi aux autres et t ’fait des reproches en face
Celui qui pardonne tes fautes et apaise tes angoisses
C’est pas celui qui tend la main en refermant les doigts
Celui qui t’as déjà dit : « c ’qui est à moi est à toi »
Pas celui qui joue un rôle en voulant t’impressionner
L’ami n’aime pas les mythos, même si tout l ’monde en connaît
Range ton ego, c’est ton égale, le vieux frère que t’appel fils
Le compère avec qui tu peux comparer tes cicatrices
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7. |
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Le Bon diable et le mauvais dieu
( jOHN Banzaï)
Suffit d’être deux,
Pour cultiver le culte du feu
Butés comme des silex sans une parcelle civilisée
Suffit d’être deux…
Le bon diable et l’mauvais dieu
Tout l’ monde veut l’ désarmement, mais celui d’ l’adversaire
Y’a rien à faire d’après l’ ministre étranger aux affaires`
L’histoire est amnésique malgré les mitrailleuses à répétition
On s’ met du plomb dans la tête pour dormir d’un sommeil de plomb
Tes dents grincent petit prince, exige ta couronne
Armé jusqu’aux dents prêt à las perdre si ça bastone
Tout c’ que t’avais d’ sage, c’était tes dents du fond , fallait pas faire l’ malin
Tu diras à tes potes que la petites souris viens de passer c’ matin !!!
les mains ont la parole, les poings terminent les phrases
De ceux qui s’ couchent bouche close sans avoir pu dire écrase.
On rempli des fausses communes à voiler nos points communs
Terre promise, chose due, épidémie du genre humain
1-Les porcs n’ont pas peur de s’ rentrer dans l’ lard
2-Tu trouveras rien si tu cherches la bagarre dans mon regard
Ex-primate, exprime oit, sans faire parler les douilles et d’ailleurs
3-c’est avec des mots qu’on fou l’ fire !
Suffit d’être deux,
Pour cultiver le culte du feu
Butés comme des silex sans une parcelle civilisée
Suffit d’être deux…
Le bon diable et l’ mauvais dieu
S’te plaît, stop là…On s’égare, c’est gore la guerre du feu
Si t’aimes te faire prier…. c’est qu’ tu t’es trop pris pour dieu
Ca sent l’ roussit , on s’ bouffe le nez sans s ’poser la question :
Comment les cannibales ne sont ils pas tous morts d’indigestion ?
Y’a pas à chier…certains pètent plus haut qu’ leur derche
Ceux-là n’ont qu’à pousser si c’est la merde qu’ils cherchent
RIEN DANS L’CAILLOU y’en aura toujours un pour torcher l’autre
UN CŒUR DE PIERRE…prêt à lapider celui qui s’ vautre
La dernière fois qu’un rustre a brusqué mes frusques remonte à des lustres et…
Si la lumière s’éteint, ça risque de m’ frustrer
Encore du tordu…mordus d’ son venin qui s’en vante
La connerie n’a pas d’ frontière mais l’humanité s’en invente
On s’ permet d’ asphyxier son voisin parce qu’il transpire
C’est même air qu’on respire pas l ’même respect qu’on inspire
La guerre du feu ça chauffe et ça finit en cendre
Puisqu’on commence à s’écouter à l’âge ou on peu plus s’ entendre
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8. |
Foxaclaque
03:27
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9. |
Johnny B Good
03:22
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10. |
Le pèse-nerfs
04:50
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